La médecine
Au Moyen-âge, la médecine n’est pas encore très développée. On ne sait pas très bien soigner les maladies. Les épidémies sont nombreuses car l’eau est souvent polluée par l’ensemble des déchets des habitants des villes et des campagnes. Il n’y a pas d’eau courante dans les maisons et les gens boivent un peu n’importe quelle eau. Les ordures jonchent les rues, et les bactéries prolifèrent. La notion de « médecin » est différente de celle que l’on connaît de nos jours. En effet, au Moyen- âge, on considère Dieu comme le médecin divin qui envoie la maladie ou la guérison selon sa volonté.
L'efficacité des traitements était également liée aux croyances du patient et du médecin, davantage fondées sur des données empiriques que sur des faits rationnels, de sorte que l'utilisation des Remedia physicalia (remèdes physiques) était souvent subordonnée à une intervention spirituelle.
Dans la première période du Moyen Âge, il n'y avait pas de réseau organisé de médecine. À défaut de structure adaptée, quelqu'un qui était victime d'une blessure ou d'une maladie pouvait se tourner vers la médecine traditionnelle, la prière, l'astrologie, la magie, le mysticisme ou vers un médecin, s'il y en avait un de disponible. Les frontières entre chaque profession étaient imprécises et mouvantes.
Avec l'augmentation de l'influence du christianisme, une tension est apparue entre l'Église et la médecine populaire, du fait qu'une grande partie de la médecine populaire puisait son origine à des sources qui n'étaient pas compatibles avec la foi chrétienne. La magie et les incantations étaient utilisées en association avec les herbes et les remèdes. Ces formules magiques et ces sortilèges ont dû être distingués des remèdes physiques ou remplacés par des prières ou des dévotions chrétiennes.
L'Église enseigne que Dieu envoie parfois la maladie comme punition et que, dans ces cas, le repentir pourrait amener à la guérison. Cette croyance a conduit à recourir à des pratiques comme la pénitence et le pèlerinage, comme étant des moyens de guérir d'une maladie. Au Moyen Âge, certaines personnes ne considéraient pas la médecine comme une profession convenable pour les chrétiens, du fait qu'ils croyaient que la maladie était souvent une punition du ciel. Dieu était considéré comme le médecin divin qui envoyait la maladie ou la guérison selon sa volonté. Toutefois, de nombreux ordres monastiques, en particulier les bénédictins, considéraient les soins aux malades comme une œuvre de miséricorde.
La médecine médiévale européenne s'est davantage développée au cours du XIIe siècle, lorsque de nombreux textes médicaux en arabe provenant à la fois de la médecine grecque et de la médecine arabo-musulmane ont été traduits au cours du XIIe siècle.
LES TÂCHES:
Si possible, ajoutez des photos, des extraits sonores de 15 secondes dans votre PowerPoint.
Répondez, en 60-100 mots chaque, aux questions suivantes :
1. Notez le lieu et le temps (périodes)
2. Pour ces question, choisissez 1(une) des trois médecines:
a. Qu’est-ce que la médecine cultuelle?
b. Qu’est-ce que la médecine profane?
c. Qu’est-ce que la médecine raisonnée?
3. Comment est-ce qu’on se soignait d’une telle maladie avec les remèdes suivants :
choisissez 1 remède parmi la liste suivante:
a. Les fruits
b. Remède insolite
c. Les minéraux
d. Urines et excréments
e. Remèdes avec animaux et insectes
f. Saignées, ventouses, sangsues et lavements
4. Utilisons-nous certain de ces remèdes de nos jours? Pour quelle maladie?
5. Qui s’occupait des hôpitaux?
6. Quels traitements étaient pratiqués? Choisissez-en 1 dans l’enveloppe
nommée « traitements ».
a. Expliquez brièvement le traitement.
Utilisez les sites internet suivants pour votre recherche:
http://lewebpedagogique.com/juleslagneauhg/files/2010/01/maladies-moyen-age.pdf
http://flandre-au-lion.skyrock.com/3107932463-SE-SOIGNER-AU-MOYEN-AGE.html
http://www.histoire-pour-tous.fr/dossiers/95-moyen-age/3914-la-medecine-et-les-remedes-du-moyen-age.html
http://riaz.educanet2.ch/5pa11/steve/
http://fr.wikimini.org/wiki/Hygi%C3%A8ne_et_m%C3%A9decine_au_Moyen_%C3%82ge
Au Moyen-âge, la médecine n’est pas encore très développée. On ne sait pas très bien soigner les maladies. Les épidémies sont nombreuses car l’eau est souvent polluée par l’ensemble des déchets des habitants des villes et des campagnes. Il n’y a pas d’eau courante dans les maisons et les gens boivent un peu n’importe quelle eau. Les ordures jonchent les rues, et les bactéries prolifèrent. La notion de « médecin » est différente de celle que l’on connaît de nos jours. En effet, au Moyen- âge, on considère Dieu comme le médecin divin qui envoie la maladie ou la guérison selon sa volonté.
L'efficacité des traitements était également liée aux croyances du patient et du médecin, davantage fondées sur des données empiriques que sur des faits rationnels, de sorte que l'utilisation des Remedia physicalia (remèdes physiques) était souvent subordonnée à une intervention spirituelle.
Dans la première période du Moyen Âge, il n'y avait pas de réseau organisé de médecine. À défaut de structure adaptée, quelqu'un qui était victime d'une blessure ou d'une maladie pouvait se tourner vers la médecine traditionnelle, la prière, l'astrologie, la magie, le mysticisme ou vers un médecin, s'il y en avait un de disponible. Les frontières entre chaque profession étaient imprécises et mouvantes.
Avec l'augmentation de l'influence du christianisme, une tension est apparue entre l'Église et la médecine populaire, du fait qu'une grande partie de la médecine populaire puisait son origine à des sources qui n'étaient pas compatibles avec la foi chrétienne. La magie et les incantations étaient utilisées en association avec les herbes et les remèdes. Ces formules magiques et ces sortilèges ont dû être distingués des remèdes physiques ou remplacés par des prières ou des dévotions chrétiennes.
L'Église enseigne que Dieu envoie parfois la maladie comme punition et que, dans ces cas, le repentir pourrait amener à la guérison. Cette croyance a conduit à recourir à des pratiques comme la pénitence et le pèlerinage, comme étant des moyens de guérir d'une maladie. Au Moyen Âge, certaines personnes ne considéraient pas la médecine comme une profession convenable pour les chrétiens, du fait qu'ils croyaient que la maladie était souvent une punition du ciel. Dieu était considéré comme le médecin divin qui envoyait la maladie ou la guérison selon sa volonté. Toutefois, de nombreux ordres monastiques, en particulier les bénédictins, considéraient les soins aux malades comme une œuvre de miséricorde.
La médecine médiévale européenne s'est davantage développée au cours du XIIe siècle, lorsque de nombreux textes médicaux en arabe provenant à la fois de la médecine grecque et de la médecine arabo-musulmane ont été traduits au cours du XIIe siècle.
LES TÂCHES:
Si possible, ajoutez des photos, des extraits sonores de 15 secondes dans votre PowerPoint.
Répondez, en 60-100 mots chaque, aux questions suivantes :
1. Notez le lieu et le temps (périodes)
2. Pour ces question, choisissez 1(une) des trois médecines:
a. Qu’est-ce que la médecine cultuelle?
b. Qu’est-ce que la médecine profane?
c. Qu’est-ce que la médecine raisonnée?
3. Comment est-ce qu’on se soignait d’une telle maladie avec les remèdes suivants :
choisissez 1 remède parmi la liste suivante:
a. Les fruits
b. Remède insolite
c. Les minéraux
d. Urines et excréments
e. Remèdes avec animaux et insectes
f. Saignées, ventouses, sangsues et lavements
4. Utilisons-nous certain de ces remèdes de nos jours? Pour quelle maladie?
5. Qui s’occupait des hôpitaux?
6. Quels traitements étaient pratiqués? Choisissez-en 1 dans l’enveloppe
nommée « traitements ».
a. Expliquez brièvement le traitement.
Utilisez les sites internet suivants pour votre recherche:
http://lewebpedagogique.com/juleslagneauhg/files/2010/01/maladies-moyen-age.pdf
http://flandre-au-lion.skyrock.com/3107932463-SE-SOIGNER-AU-MOYEN-AGE.html
http://www.histoire-pour-tous.fr/dossiers/95-moyen-age/3914-la-medecine-et-les-remedes-du-moyen-age.html
http://riaz.educanet2.ch/5pa11/steve/
http://fr.wikimini.org/wiki/Hygi%C3%A8ne_et_m%C3%A9decine_au_Moyen_%C3%82ge